Les trépidations de Ginfis... plus ou moins lointaines !

On pose nos sacs à l'Anse Saint Jean... charmant petit village au bord du fjord... et du Parc National.

Son pont couvert (celui qui est sur le billet de jenesaispluscombien de dollars)

Les abords du patelins sont forts sympathiques... côté Saguenay...

et côté terre ! (d'ailleurs, on se croit en Suisse !)

Et puis dès qu'on monte un peu (ou beaucoup, plutôt...)

Saucée à la redescente...

Petit resto fort sympathique le soir, et dodo tôt, vu ce qu'on avait monté comme marches la journée, y'en avait besoin !

Et pour appuyer ça, quelques morceaux choisis de la crémaillère...

Une seule nuit sur place pour profiter du Lac Saint Jean, c'est court. Alors, debout tôt, et on ne perd pas de temps... Direction un loueur de vélo, on veut profiter de la véloroute des bleuets !
Bon, ça n'a pas été si simple, mais on l'a trouvé, le loueur de vélo.
En cherchant, on a quand même eu le temps de se rendre compte que le Lac Saint Jean, c'est un peu la Méditerranée. Énormément de touristes, de campings, de vacanciers en tongs...

Bon, on a loué un tandem. Tant qu'à faire, autant innover. Le départ a été difficile (en descente et en virage). Et puis on a pris le coup... et on a fait un super tour (presque 30 km), sur des pistes cyclables au milieu de la forêt et des champs fleuris. Gé-nial !

Il n'est que temps de descendre le long du Saguenay... on passe Chicoutimi et on arrive à L'Anse Saint Jean en fin d'après midi... les paysages s'annoncent prometteurs...

Après une nuit reposante... y'en avait besoin, on a la très bonne surprise de voir de magnifiques rayons de soleil !
Petit déjeuner du trappeur, et vite, on refait un tour en canot avant de repartir...

et voilà plein de jolies photos... ensoleillées !

On a la très bonne surprise d'être shootés en plein action... la clââââsse ! (Merci encore !)

et puis on reprend la route... en commençant par retraverser tous les lacs en bateau à moteur pour rejoindre titine...

et c'est reparti !

On roule on roule on roule... direction le Lac Saint Jean... et le Zoo sauvage de Saint Félicien

Le zoo sauvage, c'est une première partie zoo normal...

et une deuxième partie, où c'est l'humain qui est en cage, dans un petit train grillagé, et les animaux qui se baladent...

y'a trop de photos, je ne peux pas tout mettre...

le soir, super repas local et dodo !

Journée complète sur place, pas de voiture de prévue.

On attaque, évidemment, par un petit déjeuner de trappeur, et on passe la journée à explorer le territoire de la pourvoirie, en canot et à pied. Le castor ne s'est pas montré, l'ours non plus, mais qu'est ce qu'on a ramé !
Les lacs communiquent entre eux, on a l'impression d'avoir toute la forêt pour nous...

Seul hic, le soleil ne montre pas son nez...

mais les nuages sont sympathiques !





alors, ça ne vous rappelle pas Yakari ?

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Bon, ok, c'était pas si sauvage que ça...

Le bâtiment principal de la Pourvoirie, qui date de 1870, lorsque l'ingénieur chargé de relier par le chemin de fer le Lac Saint Jean à Québec tombe amoureux du coin, et y créé un club de chasse et pèche privé. Il y accueille du beau monde (Truman, Roosevelt, Churchill, Rockefeller...) jusqu'à ce que tout ceci soit transformé en "hôtel" ouvert à tous.

et... le club med par en balade !



mais bon, une fois qu'on a laissé le groupe de côté, c'est quand même fort sympathique...

et particulièrement reposant !

On a très bien fini la journée, j'ai cru que j'allais m'endormir sur ma chaise au resto ;-)

Debout tôt et petit déjeuner reconstituant : pancakes, roties (pain de mie épais avec du beurre salé, grillé), fruits, céréales...

Quelques photos de la rivière Saint Maurice, avec une toute autre lumière :

et en route pour le Parc National de la Mauricie himself, non sans s'arrêter acheter un pique-nique et de l'antimoustique.

8 km au pas de course (enfin vite quoi), et qui montent (merci les escaliers, mais ça reste dur, à la montée comme à la descente), mais qui vallent le coup !

On a commencé par suivre la Saint Maurice :

et puis on est arrivé au dessus du Lac Rosoy

et de la rivière

et puis on est parti vers le nord, direction la Haute-Mauricie. Tony, décalage horaire oblige, n'a pas vu grand chose du paysage. Mais la rivière Saint Maurice nous a accompagné un moment. Les villages étaient de moins en moins fréquents, jusqu'à La Tuque. Là où Félix Leclerc est né. 12000 habitants. Si il y a un truc que je regrette, c'est de ne pas avoir réussi à prendre des photos transcrivant comment les villes/villages sont différents. La photo de wikipedia n'est pas mauvaise :

Par contre, on a croisé énormément de semi-remorque de bois. Conséquence de l'interdiction de la drave en 1995.

Et puis on a continué en s'écartant de la rivière. Et puis, on s'est écarté de la route principale, et c'est devenu plus folklorique

Et puis, on s'est écarté de la route secondaire... Arrivés au village du Lac Edouard, nous avons profité du téléphone du dépanneur pour prévenir notre "hôtel" que nous arrivions. (Pas de réseau). Encore 18 km de chemin, et un bateau viendra nous chercher au quai. Attention, restez bien à droite sur le chemin, des pick-up arrivent à 70 km/h en sens inverse ! Et comme sur la route secondaire, il ne faut pas craindre les dos d'âne à haut-le-cœur !

Arrivés au quai, on se sent vraiment perdus. Les quelques km que l'on fera en bateau rajouteront à l'impression... et nous voilà arrivés à la pourvoirie du Triton, pour deux nuits loin de tout...

...mais tout confort !

qu'on débute par un bon diner, la table d'hôte qui deviendra habituelle - soupe / plat / dessert - passe très bien, et on expérimente la balade dans la forêt à la torche, puis dans le noir ! Finalement, pas d'ours à déclarer.

Cliquez sur les photos pour les agrandir, comme d'habitude...

Le réveil n'a pas eu besoin de sonner.
Après une nuit en dents de scie, à 6h du matin, impossible de continuer à dormir.
Qu'à cela ne tienne ! on va être les premiers au ptit dej', à 7h15, et comme ça, on pourra débuter le road trip le plus tôt possible !

L'opération récupération de la voiture de location s'est déroulée sans trop de soucis, si ce n'est qu'un sac derrière, un sac devant, un sac dans la main gauche, un sac dans la main droite, on a redescendu la rue Saint Denis, beaucoup plus calme à 9h du matin, tous les magasins/bar/resto étant fermés, et les trottoirs beaucoup plus vides.

Métro vide, formalités administratives terminées rapidement, c'est l'avantage d'arriver tôt... on se débrouille pour quitter Montréal par la bonne route (sans passer forcément par le chemin le plus court), tout en prenant nos marques avec la boite automatique et le code de la route québécois... et nous voilà sur la 40-est (alias l'autoroute Félix Leclerc), direction Trois-Rivières.

Voilà Titine ! Une chevrolet cobalt rouge, avec un coffre immense !

Là, même si il y a trois ans on avait déjà été étonné, les camping-car de la taille de bus, les camions énormes et les pick-up  qui tirent des caravanes immenses nous occupent bien jusqu'à Trois-Rivières.
Arrêt pour profiter du Saint-Laurent, manger (il est midi) et faire le plein de dollars...

Rapidement pour situer, Trois-Rivière, deuxième ville plus ancienne du Québec, à mi-chemin entre Québec et Montréal, situé à la confluence de la rivière Saint-Maurice et du Saint-Laurent, 126 000 habitants.
C'est justement là qu'on quitte le Saint Laurent - on le retrouvera une semaine plus tard, quelques km plus en aval - pour suivre le Saint-Maurice.
La rivière Saint-Maurice est très connue pour le transport de billots de bois, qu'on appelle la drave.

Nous arrivons à Grandes-Piles lorsque l'orage se décide à éclater. Il est trop tard pour aller profiter du Parc de la Mauricie (rando).

On opte pour le musée du bucheron - Grandes-Piles est le berceau de l'exploitation forestière en Mauricie. Très bon choix, il s'agit d'un "chantier" reconstitué, c'est à dire la reconstruction d’un véritable camp de bûcheron des premières décennies du XXe siècle. A cette époque, beaucoup de paysans laissaient leur ferme l'hiver pour se faire embaucher comme bucheron par les compagnies. Certains restaient plus longtemps encore et, lorsque le dégel commençaient, faisaient la drave : guider les billots de bois sur la rivière.
Le plus simple, c'est de regarder : ça prend 20 minutes, mais ça vaut le coup.

Video La Drave - F. Leclerc

Et puis on profite de la rivière... depuis un petit quai à 50 m de notre auberge...

Après près de 7h de vol, on arrive à Montréal. C'est la fin d'après-midi au Québec, pour nous, c'est le milieu de la nuit... Mais c'est le début des vacances ! Et ça commence sur les chapeaux de roues quand le chauffeur de bus démarre : la navette aéroport toute neuve mérite le détour : tout en conduisant assez sportivement, le chauffeur nous annonce à la fois les prochains arrêts, les monuments à voir, l'emplacement des hôtels... avec l'accent québécois, en criant dans le bus, et la même en anglais juste après !

C'est les vacances, on est arrivés, on est décalqués, il fait une chaleur étouffante et les sacs pèsent très lourds ! mais c'est génial !
L'hôtel est en pleine rue Saint Denis, une des rues les plus animées du "centre" de Montréal. Un sac derrière, un sac devant, un sac dans la main gauche, un sac dans la main droite, on remonte la rue Saint Denis : scènes ouvertes, terrasses de pub, trottoirs bondés...
On s'installe, on ressort déguster un bon hamburger à 100 m à peine et dodo... dans un lit king size, non sans avoir coupé le sifflet à la clim'.

Demain, direction la Mauricie !

Le road book de l'autotour nous attendait à l'hôtel : 20 jours / 2500 km

C'est parti

Déjà rentrés...

Avant de rentrer dans les détails, je copie ici les trois "messages cartes postales" qu'on a trouvé le temps d'écrire depuis le Canada.

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2010-08-01
Premiers jours...

Intermède internet depuis l’Anse Saint Jean…
Ces premiers jours au Québec étaient magnifiques…
Parmi les souvenirs de la Mauricie et de la Haute-Mauricie, cette image…

le clapotis de l’eau sous la pagaie et les quelques courbatures que cette journée de canot nous a laissées !

Quant au Lac Saint Jean, on s’en souviendra pour toutes les odeurs des champs fleuris que l’on a traversés en tandem ce matin, et pour le bon gout des fromages locaux et des gâteaux aux bleuets !

La suite s’annonce tout aussi agréable…

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2010-08-09
Rando fructueuse

Mini message depuis le parc national de la Gaspésie, où l’ascension du Mont Jacques Cartier a été fructueuse… (et venteuse aussi !)

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2010-08-24
Les incontournables

De retour depuis une semaine maintenant, on reprend doucement… et en attendant d’avoir trié les photos, voici deux incontournables !

Le lever de soleil sur le rocher Percé : dur, mais qu’est ce que ça valait le coup !

Le coucher de soleil à Notre Dame du Portage : qui n’a pas volé sa classe mondiale !

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