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Les trépidations de Ginfis... plus ou moins lointaines !
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3 juillet 2006

La Lorelei, symbole du Rhin romantique

Près de la ville de Sankt Goarshausen se trouve la Lorelei, la grande falaise rocheuse qui inspira une légende popularisée par le poème de Heinrich Heine, Die Lorelei. À cet endroit, la largeur du Rhin est d'environ 150 m et sa profondeur de 25 m.

Vue du haut du rocher (132m)...

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La Légende :

En haut du rocher se trouve une sirène, la Lorelei, infiniment belle... Elle passe ses journées à chanter pour séduire les beaux navigateurs qui passent, en bas, sur le Rhin. Sauf que le grand rocher passé, le navigateur distrait sombre dans les remous du Rhin et la Lorelei jette son dévolu sur le suivant...

Le célébrissime poeme de Heinrich Heine (1797-1856): (traduit en Francais par l'auteur lui-même)

La Loreleï

Mon Coeur, pourquoi ces noirs présages?
Je suis triste à mourir.
Une histoire des anciens âges
Hante mon Souvenir.

Déjà l'air fraîchit, le soir tombe,
Sur le Rhin, flot grondant;
Seul, un haut rocher qui surplombe
Brille aux feux du couchant.

Là-haut, des nymphes la plus belle,
Assise, rêve encore;
Sa main, où la bague étincelle,
Peigne ses cheveux d'or.

Le peigne est magique. Elle chante,
Timbre étrange et vainqueur,
Tremblez fuyez! la voix touchante
Ensorcelle le coeur.

Dans sa barque, l'homme qui passe,
Pris d'un soudain transport,
Sans le voir, les yeux dans l´espace,
Vient sur l`écueil de mort.

L´ecueil brise, le gouffre enserre,
La nacelle rocher."

Die Lorelei
Ich weiss nicht, was soll es bedeuten,
Dass ich so traurig bin;
Ein Märchen aus alten Zeiten,
Das kommt mir nicht aus dem Sinn.

Die Luft ist kühl, und es dunkelt,
Und ruhig fliesst der Rhein;
Der Gipfel des Berges funkelt
Im Abendsonnenschein.

Die schönste Jungfrau sitzet
Dort oben wunderbar,
Ihr goldenes Geschmeide blitzet,
Sie kämmt ihr goldenes Haar.

Sie kämmt es mit goldenem Kamme
Und singt ein Lied dabei;
Das hat eine wundersame,
Gewaltige Melodei.

Den Schiffer im kleinen Schiffe
Ergreift es mit wildem Weh;
Er schaut nicht die Felsenriffe,
Er schat nur hinauf in die Höh.

Ich glaube, die Welllen verschlingen
Am Ende Schiffer und Kahn;
Und das hat mit ihrem Singen
Die Lorelei getan.

Heinrich Heine

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