12e journée québecoise... Montréal

bon, alors, en gros et en résumé, Montréal on a été déçus.

Sûrement parce qu'on avait vu des choses tellement bien avant qu'on était blasés. Aussi parce c'est pas du le même type de ville que ce qu'on l'habitude de voir en Europe. Et donc on a été désorienté.

Bref, Montréal, c'est grand. Suffisamment pour qu'on s'y perde sacrément bien et sacrément longtemps en voiture. Mais là n'est pas la question, ce jour là, on a pris le métro et nos pattes. On a eu l'occasion de s'y perdre suffisamment les jours précédents.
Bon, fidèles à notre réputation, on a commencé à remonter l'avenue dans le mauvais sens pour trouver la bouche de métro. Mais finalement, on est arrivé au bon endroit. Arrivé en centre ville, on a pu faire un petit tour dans LA ville souterraine. Sauf qu'on ne cherchait pas forcément à y passer la journée (oui, une seule journée pour voir Montréal, quand on sait qu'il nous a fallu 3 jours pour Québec, mieux vaut ne pas chômer...). Donc, oui, on est passé dans la ville souterraine, mais on n'a pas cherché les magasins... on s'est contenter de prendre le métro. Et de ce côté là, rien à envier à Paris.

Bien sûr, quand on est sorti, il pleuvait des cordes. Ptet qu'on aurait du quand même faire un tour dans la ville souterraine. Mais on est des warriors, on a vaincu les ours, les grandes contrées canadiennes, on ne va pas se laisser arrêter par trois gouttes d'eau. Sauf que comme elle est sacrément froide, on est sacrément contents de trouver rapidement une librairie... je voulais justement acheter deux ou trois bouquins pour le retour (et pour la caravane... mais c'est une autre histoire). On repart, deux Michel Tremblay en poche (oui, ils s'appellent tous Tremblay là-bas, mais celui là est connu.
J'ai opté pour deux tomes de sa plus grande série : Les chroniques du Plateau Mont-royal : La grosse femme d'à côté est enceinte (1978),Thérèse et Pierrette à l'école des Saints-Anges (1980) (si ça vous dit je prête). C'est un peu fantastique, le but surtout, est de décrire la société ouvrière Montréalaise. Ça m'a plu, mais j'accroche pas trop le fantastique.
J'ai aussi acheté un bouquin qui se passe plus dans la "campagne" avec la problématique des indiens et la colonisation. Celui là est pas mal du tout.

Hop, une accalmie, on va se faire un petit resto et puis on se lance dans la visite de Montréal. Première étape, monter en haut du Mont-Royal. LA chose à ne pas louper il parait. Ben on a pris nos pattes, et on est déja monté jusqu'au pied de la colline-parc. Là, on était déjà pas mal fatigué. Sur le chemin, une succession de magasins et de resto, de tout et de rien, avec une avenue au milieu. La rue Sainte Catherine je crois. C'est spécial, rien à voir avec les rues pietonnes des centres villes européens. 
Au passage on achète une bouteille pour nos hôtes. L'occasion de signaler qu'au Québec, les seuls magasins qui ont le droit de vendre de l'alcool sont les magasins de la SAQ (la société des alcool du Québec)

La SAQ est une société d’État qui a pour mandat de faire le commerce des boissons alcooliques et pour mission de bien servir la population de toutes les régions du Québec en offrant une grande variété de produits de qualité. À titre de société d’État, la SAQ verse d’importantes sommes aux deux paliers de gouvernement sous forme de taxes, de droits et d’un dividende au gouvernement du Québec.

Si je ne me trompe pas, les dépanneurs "couche-tard" ont aussi le droit.

tiens, un petit jeu pour voir si vous avez bien suivi. J'ai déjà parlé d'un couche-tard avant. C'était à quel sujet ?

Rue résidentielle typique qu'on rencontre sur le chemin. Ca fait très américain je trouve :

bon, nous voilà au pied du parc du Mont Royal. Un petit chemin monte, et, à quelques mètres, une grosse route, sans trottoir. On n'hésite pas longtemps et on prend le petit chemin. Sauf qu'un quart d'heure plus tard, on n'a toujours croisé personne (si on compare, le Mont Royal, c'est un peu le Parc de la Tête d'or à Montréal), alors qu'un soleil du tonnerre a pris la place des nuages du matin. A chaque croisement, on hésite, mais on opte pour le chemin qui monte, après tout, il parait que la vue est super intéressante... Jusqu'à ce que le petit chemin se transforme en mini sentier, au milieu de la "forêt" et que le premier panneau qu'on rencontre, ça n'est pas un plan (nan nan, ça serait trop simple pour se repérer...) mais un panneau intitulé :

"Agressions à Mont Royal, parlez-en"

Bon, y'en a marre, y'a un plus gros chemin par là, on va suivre. Et on arrive à la grosse route. Bon. Ben on va la suivre... et on arrive à un arrêt de bus, avec vue sur la ville. Parfait. Pause photos.

J'avoue que la vue est sympa. On distingue le vélodrome (cf le Biodôme), le pont sur le Saint Laurent, le Saint Laurent... On en a pas mal profité, et puis il a recommencé à pleuvoir. Comme le parc ne nous avait pas trop convaincu, qu'on avait déjà pas mal marché, et qu'un bus arrivait, on n'a pas hésité ! (bon, on a quand même vu des écureuils, c'était pas complètement nul !)

Direction le Vieux Montréal et le port !

Bon, au départ on s'était dit qu'on allait flâner sur le port... y'a une promenade et tout et tout. Sauf que, la vue, c'est ça :

voilà, alors certes, c'est sympa les ruines rouillées, mais bon, c'est pas trop ce à quoi on s'attendait.

Et le vieux Montréal ? Ben rien à voir avec les quartiers historiques de chez nous. Ici, déjà, quand c'est vieux, c'est beaucoup moins vieux que chez nous...
Rien à voir non plus avec le quartier des premiers colons à Québec qui nous avait beaucoup plu, à Montréal, le vieux, il est mélangé avec le nouveau. Voilà ce que ça donne :

Bilan : ça valait le coup, juste pour voir à quoi ressemble cette grande ville, qui doit sûrement avoir des copines du même genre reparties sur le nouveau continent !

la star est quand même particulièrement contente de son voyage !